L'Exode de l'illuminé

Nombre de messages : 3 Age : 40 Date d'inscription : 16/04/2009

Au fin fond du désert de Tanaris, il était assis contre le flanc d'une montagne lorsqu’un flash se produisit, venant de nul part et visant son esprit. Jakkal se plia subitement en deux et agrippa instinctivement le sable avec virulence.

Son masque écarlate se détache et s’envole soudainement, dévoilant aux charognes son visage pâle à l’allure morbide et à la structure osseuse apparente. Durant le laps de temps de la brûlure et face à l'intensité de la douleur, ses yeux trahissent exceptionnellement quelques angoisses. Ce qui aurait été perçu comme la durée d'un battement de cils ou d'une respiration par certains aura été une véritable éternité pour lui.

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A l'issue de la torture mentale, il se redresse puis se lève et guette autour de lui en vain... Il entend alors un pleur mais ne sait localiser la source, il marche alors en direction des dunes afin d'inspecter qu'elles ne dissimulent rien. Il s'arrête net, devant son masque, puis tombe subitement à genoux. Son regard se fait vide et infiniment triste; alliant le sentiment d'immense mélancolie et d'un désir insatisfait auquel il ne peut rien, comparable au décès d'un être cher excepté qu'il ne peut déterminer la raison ici... un démon du passé ou un avenir qui s'évapore lentement, aucun élément de réponse mais néanmoins un sentiment bien présent et insondable. Une sensation rare qu'il n'avait encore jamais vécu, qu'il ne sait pas gérer; il rattache son masque, à présent il doit s'isoler.

Puis vient l'ennui combiné au mal être face à des éléments qui lui échappent, qu'il ne contrôle pas et qui restent présents sans pour autant lui peser sur l'esprit. Juste suffisants à écarter des sentiments comme la sérénité ou la joie au profit de la contrariété et d'un mal être sans fondement.

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Le soir tombe, son esprit était redevenu mort et desséché, vide de toute pensée. Jakkal a erré toute la journée sur l'étendue désertique sans avoir où aller ni d'où il venait, à l'image de son tourment et affliction.

Il sent pourtant des regards depuis l'événement, n’ayant rien de comparables avec ceux des mortels, il ne doit pourtant être vu. Alors il marche pour s'en écarter... continue à marcher alors qu'on ne distingue plus le soleil et que la chaleur du désert a laissé place à une fraîcheur meurtrière, celle glaçant même le sang des chevaliers déchus. Il sont toujours là, il faut aller plus loin, encore plus loin, toujours plus loin, sans jamais trouver la fin.

Nombre de messages : 8 Date d'inscription : 16/04/2009

Quinze jours de recherche...

Tanaris... le soleil... le désert et les charognards.

Elle savait ! Il était là... quelque part ! Soudain une masse sombre se détacha sur le sable blanc, un corp étendu. Son corp !
Elle descendit du cheval volé a son arrivée dans la région, sortit une gourde et tenta de le faire boire.
Il était mal en point, une journée de plus et les charognards auraient été plus rapide...

Aucunes réactions, elle fit coucher la monture, chargea l'elfe sur la selle avant de monter à son tour dessu pour repartir vers la ville gobeline...