Trio morbide.

Trois morts sont arrivés successivement à Lune d'Argent durant ces derniers mois. Un apothicaire se faisant surnommer le Murloc, un Réprouvé moqueur du nom de Canker, et il y a quelques jours, une réprouvée déboussolée et hésitante portant le surnom de Mère Malkin.

Mère Malkin.

Une peau d’un vert pâle et morbide, des orbites creuses la condamnant à une nuit éternelle, des cheveux sombres et miteux cachant un visage désincarné, ancien reflet d’une beauté d’autrefois, un sourire forcé montrant une profonde détresse. Mère Malkin est devant vous.

Ses tenues se résument à des robes déchirées et des chemises en lambeaux, montrant qu’elle vit sans le sou.

Elle marche de manière lente et langoureuse, traînant son corps tel un poids, chaque pas semblant la faire souffrir le martyr. Elle se déplace assez hasardeusement, s’appuyant sur une canne amochée et presque brisée, elle ne regarde pas ou elle va, son regard est constamment sur le sol, on dirait qu’elle est aveugle…

Tout en elle inspire la pitié, elle s’adresse d’une voix faible et hésitante, bégayant souvent. Elle ne fixe jamais son interlocuteur, elle en est incapable, elle se recroqueville souvent sur elle-même, croisant les bras et se serrant très fort, enfouissant parfois sa tête prise de sanglot.
Son sourire forcé ne faisant que renforcer cette pensée, cette femme semble si triste…


Canker.



Une peau pâle et morbide, des yeux jaunes vitreux, un crâne nue souvent caché par un chapeau miteux, un sourire vicieux et une expression moqueuse sur le visage, le tout ponctué par un ricanement constant. Canker est devant vous.

L’intégralité de ses affaires n’est qu’objets vieux pour la plupart rouillés et poussiéreux. Ses armes ne sont que des épées rouillées aux lames émoussées, son armure n’est que maille miteuse accompagnée d’atours de cuir rongé.

Il n’y a qu’une chose à retenir d’important, il ricane en permanence, et rit souvent à gorge déployée, que vous lui parliez ou non il ricanera, vous répondant par des phrases généralement courtes mais directe et souvent accompagnée par des sarcasmes et des insultes. Il n’aime pas parler visiblement, mais il aime bien provoquer, et son expression moqueuse et son rire constant vous laisseront perplexe quant à sa santé mentale…

D’un naturel toutefois serviable, il obéit au doigt et à l’œil, mais il semble en constante recherche de conflit.




Apothicaire Melvin dit : Le Murloc.



Une peau pâle et morbide, des bandes de cuir cloutées recouvrant le crâne souvent caché par une cagoule grise neige, deux yeux d’un bleu vitreux et un visage sans expression dénué de mâchoire inférieure. Le Murloc est devant vous.

Il porte une tenue d’apothicaire standard, des vêtements de très bonne qualité montrant qu’il semble avoir de quoi subvenir à ses besoins, le tout accompagné de divers bijoux somptueux et d’une épée à la garde resplendissante et à la lame parsemée de rune et glyphe stylisée, un objet de collection. Il garde fréquemment un flacon dans sa main gauche, contenant généralement un liquide quelconque.

Comme vous devez le deviner, en raison de sa mâchoire inférieure absente, Melvin ne s’exprime que par des gargouillis incompréhensible, même le Bas-parler à coté semble être une langue facile à comprendre. On en déduit vite d’où lui vient son surnom.

Heureusement, il est accompagné d’une goule nommée Gibs, son frère, qui se charge de traduire du mieux qu’il peut les dires de son frère.

Melvin est d’un naturel calme et réfléchit, Apothicaire et surtout marchand de vocation il ne manque pas d’écouter attentivement les clients, tout en analysant les possibilités les plus infimes d’augmenter ses prix pour faire un profit certain. Gibs de son coté est un être nerveux qui piaille sans cesse, cupide et ayant un faible pour la dynamite, il s’exprime toutefois bien pour une goule, bien que généralement il décrit ses interlocuteurs par des surnoms assez rabaissant.